Ces gagnants qui vivent de leur passion
Quand on joue au Loto, on pense rarement que cela va nous donner le coup de pouce nécessaire pour changer de vie...
Au mieux, quand on gagne le jackpot, on pense plus modestement qu'on va pouvoir faire un peu de shopping, s'acheter une voiture, une maison ou faire un voyage à l’autre bout du monde.
Pourtant, il existe de grands gagnants qui choisissent une toute nouvelle orientation. Qui vont enfin vivre leur passion sans contraintes et sans crainte du lendemain!
Comme la réalité dépasse souvent la fiction, certains chanceux au tirage du Loto ou du Super Loto l'ont fait, voici leurs histoires.
À 29 ans, il choisit d’ouvrir son propre garage avec sa compagne!
Simon ne s’attendait pas à un tel revirement dans leur vie survenu après avoir validé une grille portant des dates personnelles et marquantes, lui qui jouait habituellement avec l’option FLASH qui génère automatiquement 6 numéros aléatoires: le numéro Chance en plus des 5 chiffres sur 49.
Dès le lendemain du tirage, Julie est repartie travailler en tant que secrétaire comptable tandis que Simon, artisan horloger, vérifiait encore s’ils avaient gagné auprès du buraliste et de la Française des Jeux. Et la réponse était oui, c’était bien eux qui allaient empocher 21 millions d’euros pour bien profiter de la vie!
Gagner au Loto si jeunes et amoureux, c’est l’assurance de pouvoir prendre des bonnes décisions pour la suite. Ce couple de presque trentenaires a pu garder la tête sur les épaules grâce au service des Grands Gagnants de la Française des Jeux qui les a accueillis à Boulogne-Billancourt 10 jours après leur victoire. En dehors de leurs projets, il ont choisi de faire plaisir aux amis et à la famille tout en plaçant leur argent dans des assurances vie.
Eux qui joignaient péniblement les deux bouts en ces temps de crise, les voilà à l’abri du besoin pour longtemps. 21 millions d’euros, ce n’est pas le Saint Graal mais ça y ressemble. Ils sont maintenant riches d’argent, mais aussi de temps. Et Simon, grand passionné de voitures anciennes ou de collection, élabore tranquillement le projet de posséder un jour sa propre affaire de vente et de réparation grâce à la loterie. C’est tout le mal qu’on lui souhaite!
Une analyste troque ses ordinateurs contre un vignoble biologique!
À l’occasion du Super Loto du vendredi 13 avril 2001, beaucoup se demandaient si ce tirage ne favorisait pas les joueurs superstitieux. À l’origine de la rumeur, 3 grands gagnants qui étaient soit-disant nés un vendredi 13. Il n’en fallait pas plus pour attirer les curieux et multiplier ainsi par 3 le nombre de grilles validées en espérant gagner le pactole de 15 millions d’euros!
Ce n’est pas Jean-Yves, cuisinier de profession, qui bouderait un seul de ces tirages spéciaux: “Moi qui suis superstitieux, glisse-t-il en remplissant sa grille de jeu, je ne rate jamais ce genre de rendez-vous. C’est un jour où je multiplie
les possibilités de succès”. Le numéro 13 est donc considéré comme un chiffre porte-bonheur, la preuve en est que Nadine a gagné!
Jusque-là, son quotidien était fait d’analyses sur ordinateur et de programmes informatiques. Elle ne pensait pas qu’un jour, elle pourrait faire un virage à 180° pour changer totalement de vie. Son hobby était l’œnologie qu’elle exerçait de temps à autre en amatrice. Avec 15 millions d’euros à la clef, Nadine a racheté toutes les bouteilles de vin et le vignoble qui les produisait, le tout en agriculture biologique.
Il semblerait qu’elle coule désormais des jours heureux dans le centre de la France, entourée cette fois de raisins frais! À notre tour, ne ratons pas le prochain Super Loto. En attendant, pour gagner plus d’argent et plus vite, on peut jouer en ligne en créant d’un seul clic 10 grilles avec le “Flash rapide”. Et ceci, le lundi, le mercredi et le vendredi, parole de scout!
Il décide de rester pompier par amour du métier
Incluse dans le livre “les millionnaires du Loto, 49 histoires de sacrés veinards” paru le 6 mai 2016, cette anecdote en fera sourire plus d’un. C’est un jeune gagnant du Loto, l’un des plus jeunes d’ailleurs, qui à 19 ans, a choisi d’exercer le métier de sapeur-pompier malgré un petit pactole de 5 millions gagnés en 2013: “C’est ma passion. Je n’ai jamais l’impression de travailler quand je vais au boulot”, témoigne-t-il.
Dans la vie de Guillaume, rien n’a vraiment changé: à part l’achat d’une Mercedes et la construction d’un “chez-soi”, il continue à lutter tout l’été contre les incendies, dans le Sud. Importance de taille pour nous, il se rend bien compte du décalage mais en fait peu de cas: “Quand j’interviens, la personne en face de moi ne sait pas ce que je possède sur mon compte”.
Comme on dit “c’est un beau roman, c’est une belle histoire”, et tout cela reste édifiant. Qu’on soit grand gagnant ou pas, la morale est qu’il ne faut pas attendre lorsqu’on veut vivre sa vie.
Mais on peut jouer au loto pour que ça aille plus vite!
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